Le balancier politicien et la perte de confiance de nos concitoyens
La problématique d'un parti comme le CDH est toujours la même: jouer au balancier entre la gauche et la droite, ne sachant en définitive pas sur quel programme il convient d'avancer.
La crédibilité ? le CDH l'a perdu, il y a longtemps lorsqu'il a voulu ratisser large en supprimant le C de chrétien de son sigle PSC (parti social chrétien), pensant rallier d'autres adhérents de la religion en expansion, à savoir, l'Islam. Sans doute, avait-il honte de ses convictions et ses valeurs chrétiennes, en se cachant derrière le terme vaporeux d'humaniste ?
Moralité, les sondages ainsi que les élections lui ont rappelé que l'adhésion à ses propres valeurs doit être pérenne pour rassurer un électorat traditionnel mais fragile quoiqu'il en pense.
Le CDNV n'a pas versé dans ce déni et continue à récolter les fruits de sa politique en Flandre.
Par sa politique de balancier, Benoît Lutgen qui, précédemment a envoyé le MR aux gémonies, se rallie maintenant à celui-ci en Wallonie.
Chacun se rappellera le MR partant seul au combat, prenant ses responsabilités à la formation d'un gouvernement....!
Le CDH et le PS, camouflés dans les tranchées de la pleutrerie, en invectivaient l'initiative sous prétexte de l'acceptation du MR de traiter avec la NVA. La condition pourtant de traiter avec celle-ci était claire : renoncer au combat communautaire. Sans cette renonciation exigée par le MR, un gouvernement avec la NVA n'eut pas été possible, comme l'avait dénoncé Charles Michel avant les élections ! !
Il est actuellement plus facile, par dépit, de faire croire au peuple que la NVA dirige ce gouvernement en lieu et place du premier ministre, par frustration de n'avoir pas réussi à stabiliser le pays par une politique surannée et clientéliste de la gauche.
Par leurs cris d'orfraie, la gauche et le centre gauche s'agitent comme des puces au Fédéral, occultant ainsi leur incompétence et leur échec à avoir pu présenter un bilan positif sur la promotion des facteurs de richesse auxquels s'attache actuellement le gouvernement si épidermiquement décrié.
Préférant oublier les 500 jours sans gouvernement lors de la précédente législature, au risque d'être la risée des pays voisins, la gauche revancharde s'occupe maintenant à concocter des plans menant tout droit à une gabegie coupable en tentant, sans se l'avouer, s'allier à une faction communiste pour vaincre la droite par principe viscéral. Elle préfère de fait précipiter la Belgique dans le gouffre de l'inconnu, face à la droite flamande, en faisant ainsi le jeu de la NVA qui n'aspire qu'à trouver motif à la séparation!!
Et la Wallonie, va t-elle pouvoir enfin se redresser dans le peu de temps laissé au gouvernement de droite (.... avec le CDH !!!) pour effacer des années de dictature socialiste ?
Le sort de la Belgique est entre les mains des électeurs qui auront, je l'espère, suffisamment d'intelligence pour sortir de leur assoupissement politique et préférer l'essor économique par le travail et la responsabilité aux grèves sauvages, irréfléchies et coupables d'incivilité face aux citoyens trop souvent pris en otage.Martial